dimanche 17 mai 2009

Sept de coupe

Tes genoux enfoncés dans le roc
Tes pieds sales pleins de sel
Ta chevelure éparse et rebelle
Tes main qui supplient du toc

Alors que je suis là

Tes yeux boursouflés
Ton habit trop lourd
Tes joues rouges d'avoir trop couru

Alors que je suis là

Ton regard peureux
Devant tes monstres vieillis
L'illusion d'être heureux
Alors que ton îlot est tout petit

Alors que je suis là, si tu veux bien

Je suis la force que tu penses ne pas avoir
Je suis l'espoir auquel tu aspires
Je suis l'amour que tu réclames
Je suis le blanc de ton gris
Le bateau sur ton chemin
Et le breuvage de ta coupe vide

Je suis Toi. Si tu veux bien

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